A quelques lieues de Lodi on trouve le Po, ce beau fleuve, aux bords duquel nous vimes encore les traces des batteries autrichiennes. On le passe sur un pont de bateauz, et on arrive à Plaisance, ville qui a été forte autrefois, et qui mériteroit de l'etre encore, parcequ'elle commende à presque toutes les routes de l'Italie. Cette cité, dont la situation est riante, est un désert assez triste qui se dépeuple ou du moins se dépeuploit de jour en jour par la résidence des ducs à Parme, qu'on peut, ainsi que Versailles, comparer à un favori sans mérite.
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