Tuesday, August 19, 2008

from Promenade dans le Nord de l'Italie pendant l'été de 1846 / par M. Henry, 1847

Dans l'après-midi, nous parvinmes sur les bords du Po, et peu de temps après nous fumes rendus à Plaisance. Cette Ville me parut laide, triste et assez maussade; sans contredit, ce ne peuvent etre ses rues et ses édifices qui lui ont volu son nom, mais bien la campagne qui l'environne, et qui s'étend riante et fertile entre la fleuve qui la ferme au nord et les Appenins qui la bornent au midi. ... Elle (Plaisance) offre, comme toutes les villes anciennes, une bigarrure de rues tortueuses, de places irrégulières et de maisons sales et difformes; mais avec cette différence que d'ordinaire les villes anciennes compensent cet ensemble disgracieux par le pittoresque de quelques parties et quelques monuments de haut valeur, tandis qu'à Plaisance on trouve le laid sans compensation. On explique cette absence de monuments, dans une ville de si vieille date, par les assauts répétés qu'elle a soutenus, et les désastres qui ont du en résulter.

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