Plaisance, la seconde capitale de l'archiduchesse Marie-Louise, est une grande ville plus triste encore et plus abandonnée que Parme, sa soeur jumelle... La nature a cependant beaucoup fait pour elle et l'a environnée de collines pittoresque et de plaines fertiles. Ont retrouve à Plaisance les traces d'une ville qui fut riche et importante dans son temps; ses rues sont larges et bien alignées: celle du Corso passe pour l'une des plus longues de l'Italie. Mais elle souffrit tallement dans les guerres du quinzieme et du seizieme siecle, qu'elle ne presente plus q'une ruine vivante de qu'elle etait jadis.
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